Formes de l’écriture autobiographique dans l’œuvre de Julien Green

 Introduction

Écrivain français d’origine américaine, Julien Green a traversé tout le XXème siècle en témoin discret d’une époque de désarroi dont les souffrances, les joies et les espoirs ont été transposés dans un univers narratif souvent dramatique mais toujours riche de suggestions et de réflexions. Éternel déraciné, Green a vécu comme tous les hommes de son siècle les amertumes d’une vie livrée au hasard des circonstances et de la violence des événements niais surtout les incertitudes d’une existence qui a fait retentir dans le cœur de tous des questions profon­des, intimes et lancinantes, face à une réalité dure et difficile. De ce fait, ses romans se proposent comme le lieu privilégié d’une interro­gation sur l’existence : tout personnage greenien incarne, chacun à sa manière, les questions fondamentales qui se posent à l’homme d’au­jourd’hui, livré à sa solitude dans un monde inquiétant et illusoire, voyageur sur une terre qui n’a plus de points de repère, tapi en lui­-même et devenu la proie d’un espace et d’un temps insaisissables et fuyants. Mais cette errance continuelle de ses personnages, qui sem­blent des êtres soumis aux dures lois d’une destinée impitoyable, qui sont étrangers à eux-mêmes, qui fuient l’irréalité d’un monde régi par de fausses valeurs et essaient donc de sortir du labyrinthe parfois mor­tifère qu’est l’existence, n’est que la transposition fictionnelle d’une expérience qui est avant tout celle de l’auteur lui-même, soumise comme elle a toujours été à un sentiment de dépaysement et de déra­cinement face à une époque qui semblait ne pas correspondre aux désirs de son cœur, qui se révélait à première vue incapable de lui don­ner les réponses adéquates à apaiser ses questions.

C’est ainsi que l’écriture, et premièrement l’écriture romanesque, a été toujours ressentie par Green comme la seule possibilité pour ampli­fier, réfléchir et donc pour mieux connaître la portée et l’ampleur des problèmes qu’il vivait : elle devient comme le miroir d’une âme qui cherche à définir ses contours et en même temps elle se propose comme la possibilité d’une expérience humaine qui vit et évolue au fur et à mesure qu’elle se transforme en univers narratif. La création littéraire étant pour lui le moyen le plus apte à sonder le mystère de sa vie, chacune de ses oeuvres nous livre alors un univers où la mémoire per­sonnelle devient comme le moteur et en même temps la matière de son imaginaire : bien des critiques greeniens ont déjà souligné l’intime tres­sage du fictif avec le vécu dans ses romans et donc les rapports qui s’instaurent entre la mémoire personnelle et l’imagination dans le pro­cédé créateur de Julien Green : ces rapports sont tellement étroits et intimement liés dans son intériorité qu’aucune chose ne peut être écri­te par le romancier si elle n’est pas passée préalablement par l’expé­rience de l’homme, si elle n’est pas entrée d’abord dans l’univers de sa mémoire. Car, comme a écrit Michèle Raclot : "C’est la mémoire qui constitue chez lui la source créatrice par excellence [... j, elle est insé­parable de l’imagination qu’elle conditionne, et sans laquelle elle ne saurait créer" (1).

Cette démarche créatrice originelle caractérise tout l’ensemble de son univers romanesque, mais ouvre beaucoup de questions pour ce qui concerne le reste de sa production narrative, en particulier son autobiographie ; car Julien Green, bien qu’il ait été reçu à l’Académie Française pour la valeur de ses romans, a été aussi l’un des écrivains les plus prolifiques du point de vue de ce qu’on appelle couramment aujourd’hui "les écritures du moi" : il nous a laissé dix-sept tomes d’un journal intime qui s’échelonne sur tout le XXème siècle et une auto­biographie partagée en plusieurs parties et écrite à différents moments de sa vie mais qui s’arrête, pourtant, seulement sur sa trentième année. Mais encore plus, cet ensemble autobiographique a eu un nombre de lecteurs, aux dires de Green lui-même, supérieur à celui de ses romans, ce qui souligne encore plus, si besoin était, la valeur d’une pratique autobiographique qui a su s’appuyer sur une démarche créatrice à la tonalité littéraire. II est vrai que la fin du XXème siècle a été caracté­risée par une prolifération d’ouvrages autobiographiques accompagnés par de nombreux essais critiques proposant de nouvelles pistes de réflexion sur la nature et les procédés stylistiques de ce genre d’écritu­re, mais il ne faut pas oublier que Green, même s’il a commencé à publier son Journal en 1938, avait déjà commencé en 1926 à s’adon­ner à cette tâche et que la première ébauche de son autobiographie véritable, Quand nous habitions tous ensemble, date de 1943 . Journal et autobiographie proprement dite doublent donc dès le début son aventure romanesque et deviennent parfois le complément nécessaire l’une de l’autre. Se plonger dans ce corpus autobiographique, alors, signifie avant tout relever les différences et les similitudes des deux genres abordés pour mieux comprendre la valeur que l’auteur leur accordait mais signifie aussi essayer de comprendre comment, dans des textes où la mémoire est le ressort essentiel de l’écriture et les sou­venirs constituent la seule matière, l’art du romancier arrive toujours à surprendre le lecteur et à créer des oeuvres autobiographiques "à l’al­lure romanesque". Car, ainsi que le montrent les différents textes pré­sentés dans ce volume, l’autobiographie greenienne offre une écriture riche des mêmes suggestions et de toutes les constantes narratives typiques de ses oeuvres proprement fictionnelles. Les traits distinctifs du genre "autobiographie", ainsi que Lejeune les a théorisés et expli­qués, sont toujours savamment orientés par l’auteur de façon à recréer, même ici, l’imaginaire foisonnant et fascinant de ses romans : des élé­ments comme le miroir, la chambre, l’escalier ainsi que ses différents mythes personnels, le désir et la mort, la fuite vers l’ailleurs, l’enfan­ce et le paradis perdu qui caractérisent ses célèbres romans et orientent la vie de ses personnages, deviennent sous la plume de l’autobiogra­phe les caractères distinctifs de cet autre personnage qu’est Julien Green. C’est ainsi qu’il mêle dans ces textes la vérité de l’autobiogra­phe et l’art du romancier de façon telle à nous faire envisager la néces­sité d’un point de vue critique différent par rapport aux critères habi­tuels appliqués à ce genre littéraire. Il en dérive donc que pour Green ce qui primait sur toute chose était la possibilité d’écrire, de se dire en écrivant, la forme n’étant que l’occasion d’orienter vers de nouvelles perspectives son éternelle quête. Mais cela implique une nouvelle lec­ture critique de l’œuvre greenienne qui, tout en s’appuyant sur les dif­férences du genre littéraire adopté par l’écrivain, arrive toutefois à sai­sir la valeur nécessairement complémentaire de l’ensemble de sa pro­duction et en même temps à cerner de près la sensibilité et la person­nalité de l’écrivain à travers le réseau thématique qu’il a créé par ses œuvres. Ce qui signifie que chez lui tout n’est que mélange de fictif et de mémoire et que les œuvres autobiographiques constituent, de la même manière que ses autres écrits, les différentes étapes de son évo­lution personnelle. C’est là la raison pour laquelle on peut parler de formes de l’écriture autobiographique chez Julien Green, comme le souligne le titre de ce volume qui n’est que le résultat d’un colloque passionnant et passionné sur un auteur dont la vie s’est imbriquée inti­mement, peut-être mieux que pour d’autres écrivains, avec la création littéraire.

Si la rédaction de sa première tentative autobiographique montre, comme le souligne Valérie Catelain, le passage d’une conception figée du genre littéraire abordé à la conscience d’une écriture qui permet d’approfondir la connaissance de soi de façon que le récit devienne graduellement comme "la parabole d’une conscience en quête de sa propre vérité", la trilogie autobiographique qu’il commence à rédiger vers les années ’60 devient une sorte de parcours initiatique, ainsi que le montre Silvia Salvucci, sur lequel il décide de s’acheminer pour essayer de comprendre ces étapes de son évolution personnelle qui ont permis à l’enfant innocent de devenir un jeune homme : même le choix des titres des trois volumes en est une indication précise de la part de l’auteur. Mais cette remémoration à laquelle il s’abandonne obéit aussi, selon Carole Auroy, à un mouvement de perte car la remontée des souvenirs et leur fixation à travers l’écriture entraînent inévitable­ment la permission à l’oubli ; la confession de ses propres péchés ou des joies signifie se libérer par la médiation d’un autre, donc renoncer implicitement à ce passé en l’offrant à autrui : ce qui permet de penser, toutefois, que la mise par écrit de la richesse d’une vie puisse faire retentir son écho dans la conscience d’autrui et libérer l’écrivain de l’angoisse de l’anéantissement.

On commence donc à envisager la valeur que l’autobiographie spé­cifique acquiert aux yeux de l’auteur : il s’agit d’écrire pour se com­prendre, pour connaître sa vérité, pour arriver à saisir cet autre moi qui se cache en lui et pour le soustraire à la mort. Or, jusqu’au moment de la rédaction de sa trilogie autobiographique, Green n’avait eu jamais d’autre ressource que son imaginaire : ce dernier devient alors, dans les volumes mêmes de cette trilogie, comme le fil qui secrètement tisse le réseau d’un récit fictionnel qui se veut toutefois authentique et fidèle à la réalité de l’enfant et de l’adolescent qu’il avait été : mais la mythifi­cation de l’enfance, présentée dans Partir avant le jour, nous dit Joseph Murray, n’est qu’un ressort pour donner à l’autobiographie l’al­lure d’un roman autobiographique de façon que l’imagination gree­nienne puisse mettre en place une structure fictionnelle capable de mieux agencer les événements livrés par la mémoire ; de la même manière Edith Perry explique que l’omniprésence du narrateur dans ce premier volume est tellement importante qu’il est le sujet et l’objet de sa quête et en même temps de son écriture et il arrive donc à réunir en lui les différents rôles dont se charge l’auteur d’une autobiographie et l’auteur d’un roman. C’est pourquoi Partir avant le jour peut être défi­ni comme le "roman du moi", dit Hélène Dottin, mais ce moi qu’est l’enfant arrive à s’exprimer par un savant mélange de tonalités narra­tives et de stratégies d’écriture, modulées sur les registres du conte de fée, de la poésie, du roman, du texte autobiographique, etc. : si tout cela rend compte de la complexité de l’être humain, il nous indique en même temps une démarche narrative qui se range plus du côté du romanesque que de la narration purement rétrospective. Il en va de même pour l’analyse de Jean-François Bourgain, toujours axée sur Partir avant le jour : l’écriture autobiographique répond au sentiment de l’énigme d’une vie, à quoi répond chez l’enfant un sentiment d’é­trangeté qui se module sur l’énigme de l’espace et du temps et sur les images du pays perdu : le parcours mental de l’autobiographe arrive donc à suggérer le mystère de l’homme mais Green emploie la même démarche pour agencer ses histoires et ce parcours reste le même pour le petit Julien, le protagoniste de Partir avant le jour, ainsi que pour Adrienne Mesurat, Emily Fletcher, Jospeh Day, etc. C’est là d’ailleurs le point de départ de l’analyse de Marie-Françoise Canérot qui, s’ap­puyant sur le troisième volume, Terre lointaine, explique d’une façon ponctuelle et très approfondie les procédés par lesquels Green mêle l’art du romancier à la vérité de l’autobiographe, ce qui fait que l’écri­ture autobiographique devient le prolongement naturel de sa création romanesque.

La rédaction des trois premiers textes autobiographiques marque donc un tournant dans l’œuvre de Julien Green dont les répercussions sont bien visibles dans les œuvres à venir : l’homme de soixante ans a repris en main son enfance et son adolescence dans la tentative de récupérer la vérité de son moi mais il s’est aperçu que ce dernier est incontournable, soumis tel qu’il est à la fugacité, à l’énigme et au mys­tère ; mais encore plus, il s’est aperçu que ce moi a été envahissant et il s’est dispersé partout dans son oeuvre. Voilà la raison pour laquelle la dernière partie de sa production narrative est marquée par toute une série d’ouvrages qui gravitent, tous, autour de la tentative de cerner de près les traits distinctifs du jeune Julien Green qui, seuls, pourront lui livrer le secret de sa personnalité et de sa vocation littéraire ; les der­niers romans, du Mauvais lieu à la Trilogie du Sud, sont marqués indé­niablement par le désir de comprendre l’héritage de l’enfance chez l’homme et son influence sur la démarche créatrice du romancier mais il en va de même pour le reste de ses publications. Le recueil Histoires de vertige, analysé par Annie Brudo, publie des nouvelles qui, écrites pour la plupart entre 1921 et 1932, montrent les fils secrets qui lient l’autobiographie à l’œuvre du nouvelliste et du romancier en faisant transparaître, même à l’aide des affinités thématiques entre les deux, les différentes facettes d’une recherche exacerbée du moi ; L’histoire de Ralph, que j’ai moi-même présentée, est une série de contes pour enfants qui, à travers la métaphore de la création artistique, n’est que la synthèse parfaite des deux univers qui ont présidé à toute l’œuvre de Julien Green : la structure des contes renvoie à la structure de l’auto­biographie et ce lien profond que l’auteur tisse entre les deux genres témoigne indéniablement de la nécessité qu’il avait de passer par l’i­maginaire pour se réapproprier le monde de l’enfance. Cet intérêt plus poussé de la part de l’auteur sur le mystère de la création littéraire se fraie un chemin aussi dans son activité de traducteur, ou mieux d’au­to-traducteur, dit Antonella Leoncini Bartoli : partagé entre l’impossi­bilité avouée d’une auto-traduction et l’effective réalisation de traduc­tions de ses propres œuvres, Green instaure des rapports du sujet qui crée ou qui traduit avec le temps, l’espace et la durée auxquels l’expé­rience de la traduction apporte un éclairage nouveau et une conscien­ce plus lucide.

Tout cela montre, de toute façon, l’articulation bien consciente de la part de l’auteur pour ce qui concerne la forme littéraire à adopter : son choix est précis et répond d’ailleurs aux suggestions de l’évolution lit­téraire, même s’il n’était pas un artiste qui se laissait séduire par les modes littéraires : la forme adoptée répond essentiellement à un besoin intérieur et son choix porte sur ce qu’il juge comme la façon la plus adéquate pour sa recherche : c’est là la raison, probablement, d’un volume comme Ce qu’il faut d’amour â l’homme, un texte de 1978 qui reprend beaucoup d’éléments déjà décrits dans les volumes de l’auto­biographie et qui pourrait sembler donc, à première vue, une sorte de double des autres ; en réalité, l’analyse très poussée de Michael O’Dwyer nous montre qu’il s’agit d’un volume où les éléments auto­biographiques, repris dans la visée d’un cheminement spirituel, ne ser­vent qu’à aborder et peut-être à amorcer le genre des "mémoires", car les confessions de l’auteur sont toujours mises en relation avec la foi de son siècle et les événements qui ont marqué l’Eglise au XXème siè­cle. Il s’agit d’ailleurs d’une démarche qui n’est pas du tout étrangère à Julien Green, car son imposant Journal ne manque jamais de relater et d’annoter tous les faits et les événements qui ont marqué l’histoire sociale et politique du siècle dernier : Alvaro De la Rica nous en parle justement dans son étude critique sur La fin d’un monde, un texte rela­tant les événements de l’année 1940 et qui pourtant a été publié par Green seulement en 1992 par l’escamotage du manuscrit retrouvé ; l’a­nalyse met à jour tous les problèmes que ce texte présente aux yeux des critiques quant à sa nature même, et en particulier indique une possi­ble manipulation qui expliquerait la raison de son isolement à l’inté­rieur d’une écriture diariste qui se caractérise différemment. En effet, le journal de Julien Green est d’abord et sans aucun doute un journal intime qui se range du côté de la tradition littéraire du genre , selon l’é­tude de Michèle Raclot, même s’ il conjugue bien l’introspection, la quête personnelle et l’observation de la réalité : si maints aspects nous parlent de sa modernité, beaucoup d’autres mettent en évidence sa dette envers la tradition du genre, en particulier face aux grands écri­vains diaristes du XIXème siècle ; toutefois il garde une originalité unique qui puise sa source dans le talent de l’écrivain : sa capacité de structurer le fragmentaire et le discontinu, d’agencer une écriture nuancée sur des tonalités différentes, de réunir donc "les séductions conjuguées de la tradition et de la modernité" tout en restant fidèle à soi-même, font de son imposant Journal une oeuvre unique dans le panorama littéraire du siècle dernier.

Deux choses en particulier se dégagent des interventions qui sui­vent : premièrement, elles montrent qu’en réalité, la rédaction de son autobiographie et en particulier la publication de sa trilogie sous le titre "Jeunes années. Autobiographie I et II" n’implique pas de la part de Julien Green une décision de "collaborer avec l’autobiographie", comme l’a affirmé J. Lecarme dans son texte (2) ; il n’a jamais conçu son écriture autobiographique comme un récit anecdotique et événementiel, au contraire, dès le début, il a pris conscience qu’il s’adonnait à un récit rétrospectif fondé sur la vérité et l’authenticité mais guidé par des procédés fictionnels : ce qui confie aussi à ces textes le char­me et la séduction propres de ses romans et de ses contes et restitue à l’écriture autobiographique un rôle fondamental dans le parcours de connaissance qu’est toute l’œuvre de l’auteur dans sa totalité. Deuxièmement, elles disent toutes que la valeur de l’esthétique gree­nienne réside dans sa capacité de créer par un langage riche et sédui­sant, qui s’appuie sur des procédés savamment choisis, un univers qui puise ses racines au tréfonds de lui-même car tout texte, indépendam­ment du genre choisi, ne sert qu’à marquer les différentes étapes de sa quête du moi, de ce moi ensorcelant et mystérieux que l’enfance recè­le sans le savoir et que l’homme adulte veut saisir pour arriver enfin à se connaître.

 Table des matières

  • Introduction, Daniela Fabiani - p. 7
  • Julien Green ou l’impossibilité de sortir de la fiction, Marie-Françoise Canérot - p. 15
  • Julien Green et Adam : l’autobiographie et le mythe de l’enfance, Joseph Murray - p. 29
  • Jeunes années. L’écriture au crépuscule, Carole Auroy-Mohn - p. 39
  • Partir avant le jour : poétique romanesque de l’autobiographie, Hélène Dottin - p. 57
  • Partir avant le jour. Une écriture de l’énigme et de l’étrangeté, Jean-François Bourgain - p. 71
  • Récit de mémoire et filiation spirituelle dans Ce qu’il faut d’amour à l’homme, Michael O’Dwyer - p. 85
  • Quand nous habitions tous ensemble : d ’une conception stéréotypée du genre autobiographique à la libre expression de l’éveil d’une conscience, Valérie Catelain - p. 95
  • Tradition et modernité dans l’écriture du Journal de Julien Green, Michèle Raclot - p. 109
  • L’initiation dans l’autobiographie de Julien Green, Silvia Salvucci - p. 137
  • Présence du narrateur dans Partir avant le jour, Edith Perry - p. 153
  • La fin d’un monde.Un texte clair qui devient obscur, Alvaro De La Rica - p. 165
  • Images et métamorphoses du moi chez Julien Green nouvelliste, Annie Brudo - p. 173
  • Une autobiographie singulière : L’histoire de Ralph, Daniela Fabiani - p. 187
  • « Une langue est un commentaire humain sur la création ». Bilinguisme, traduction, auto-traduction, autant de commentaires sur la création ?, Antonella Leoncini Bartoli - p. 201

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Notes

(1) - MICHELE RACLOT, Mémoire et création romanesque chez Julien Green, in Julien Green. Le travail de la mémoire. Textes réunis par MARIE-FRANÇOISE CANÉROT et MICHÈLE RACLOT, Paris, SIEG, 2000, p. 66

(2) - JACQUES LECARME et ELIANE LECARME-TABONE, L’Autobiographie, Paris, Colin, 1997, p. 22

24 décembre 2003, par Daniela Fabiani

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